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Photo du rédacteurBiodynamieValDeLoire

Assemblée Générale ABDVL 2020 : Compte Rendu Sensible

Dernière mise à jour : 12 avr. 2020


L'AG a eu lieu le vendredi 14 février comme vous le savez. Le procès verbal a été diffusé aux adhérents 2019, par mail ou voie postale.

Nous avons été très bien accueilli par le domaine Pierre Soulais. Nous avons également eu la change de pouvoir avoir la présence du bureau du groupe de Chinon :-)

Pendant le tour de table habituel des émotions de l'année, nous avons également expérimenté d'aller chercher l'émotion de l'année à venir !

Ensuite s'est déroulée l'AG classique, l'année 2019 a été très dynamique en activités, avec le lancement des formations pro, des cycles jardiniers, les manifestations, le BPREA de Segré, la participation de Jean Pierre au congrès du gothéanum (cf CR ci dessous). Ce qui a été très appréciable est la participation aux discutions des présents,  avec de nombreux échanges très riches. Notamment sur un sujet qui nous taraude depuis plusieurs années maintenant : la dynamique et les liens entre les consommateurs, agriculteurs, jardiniers, groupes de préparation, assos biodynamie ! Le casse tête semble encore un peu insolvable, et vous allons tenter une nouvelle approche pour 2020 !

Jean Pierre nous a partagé son expérience de participation au congrès du Goethéanum sur "nos chemins vers le spirituel dans l'agriculture", voir le compte rendu sensible

2020 s'annonce tout aussi riche, avec la continuité des actions amorcées, auxquelles viennent s'en rajouter d'autres qui vont s'avérer passionnantes.

Nous avons partagé le repas, franchement, nous nous sommes régalés, aussi bien en liquides colorés qu'en éléments plus consistants ! Une immense tablée d'une bonne vingtaine de convives !

L'après midi, Pierre Dagallier nous a parlé d'économie associative, à l'usage de nos fermes et nos assos, mais aussi dans notre vie de tous les jours.

Voici ce que j'en ai compris et retenu :

Il nous a tout d'abord parlé du chemin parcouru par quelques personnes pour la construction d’un abattoir de proximité. C’est assez impressionnant de voir que quelque chose qui tombe sous le sens (un abattoir avec valeurs de confiance, de transparence et de respect de l’animal) peut être aussi dur à mettre en place parfois…


Ensuite, il nous a parlé des différentes manières d’acheter : - l’achat d’impulsion, basée sur la société de consommation : c’est en panne on rachète. On a des besoins, on achète. - l’achat coup de cœur : on prend conscience qu’on a peut être moins de besoins que l’on pense, alors on achète sur un coup de cœur, ce qui nous plait. - L’achat raisonné : éplucher ce que l’on choisit, les rapports qualité prix, la durée de vie des produits - L’achat en conscience : rechercher l’éthique dans l’achat, la juste rémunération du producteur, comment ont été fabriqué les produits.

Nous nous heurtons très vite à la problématique d’avoir des informations claires. Soit on va au bout de la réflexion et on finit par ne plus rien acheter (et on s’est fait de la peine au cerveau et il y a de quoi devenir fada !), soit on revient à l’achat raisonné car il faut bien vivre. Pour cet achat en conscience, il faut de la confiance, et la confiance se fait à plusieurs, une puissance collective dans le domaine de l’économie.


Aujourd’hui l’économie est séparatiste, on fait les comptes avec produits / recettes. Avec cette manière de raisonner, 2 entités peuvent être rentables, mais l’une détruit le marché de l’autre petit à petit, car c’est une vision individuelle et non globale. Dans l’inconscient collectif, il faut « gagner sa vie ». Cela implique 2 choses : - payer le moins cher possible (ce qui nous fait aller de plus en plus vers la standardisation pour réduire les coûts de production), - l’exclusion des hommes, l’exclusions de nos besoins (puisque tout est standard). Et aussi exclusion de ceux qui ne peuvent pas « gagner leur vie » au sens où la société l’entend. De nos jours, les consciences évoluent. Nous développons de nouvelles capacités, de perceptions, d’intuitions. L’égoïsme se développe également : la capacité de ramener les choses à soi : les biens communs sont petits à petits mangés par les égoïsmes. Quand on y réfléchi, est ce logique que l’eau appartienne à quelqu’un ? Un collectif trop fort inhibe les individus. Des égo trop fort et le collectif disparaît. Le juste milieu entre les 2 est l’individualisme éthique : une part d’égo, mais avec une conscience de la collectivité, de la responsabilité de soi et des autres. Pour cela, la liberté de pensée est une qualité essentielle.

Pierre nous a bien aussi parlé de tri-articulation sociale : - culture / liberté : ce qu’on apporte, on est tous différents et nous apportons tous quelque chose à la collectivité. Quels sont les objectifs… - Égalité, les conventions, l’organisationnel… On est tous égaux, mais il y a quand même des + ou – égaux… - Fraternité : on bénéficie du service des autres. Par exemple pour cette AG, nous bénéficions du lieu qui nous accueille, mais aussi des services de ceux qui ont construit les tables, les chaises, les voitures qui nous ont emmenés jusqu’ici, … Pour faire le parallèle avec une réunion de travail : - Qui se réunit, pourquoi on se réunit, les objectifs, les compétences de chacun (culture, liberté) - Une heure un lieu, c’est le même lieu et la même heure pour tous (égalité) - Conditions économiques : quelqu’un a fait les chaises, il y a des collations pour se sentir bien, les animateurs sont payés… : fraternité

Saint exupéry : « l’amour est un réseau de lien qui fait devenir »

Ensuite après une courte pause, nous avons eu un espace d’échanges autour de tout cela, et des questions/réponses. Et voici ce bien court résumé, qui ne reflète pas la richesse (sans mauvais jeu de mots) de cet après midi


Cécile

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